Un samedi pour le dessin et la peinture

Nous avons commencé par des croquis dans l'exposition "l'école en image" du Petit Palais. L'ambiance est très agréable donnant un aperçu de l'ambiance des écoles dans les années trente. Les esquises, gouache, aquarelle, pastel et même huile, nous présentent des compositions rythmées par des aplats clairs, foncés,...

Une des contraintes du croquis dans les musées c'est le choix des matériaux que l'on apporte avec soi. Pour Alexandra le choix a été les crayon Néocolor de Caran d'Ache. Une petite gamme de 8 couleurs, utilisée pour rendre le rythme des surfaces du fond de ce tableau.

 

 

  

    

 

 Rythme des angles.

   

Les outils et les hommes.

 

 

 

 Le mère en bleu, l'enfant en rose, la chatte et ses chatons.

    

Autour des clairs

   

Par la suite nous nous retrouvons à l'atelier. Ayant travaillé autour du thème des aplats le matin, nous avons continué l'après-midi, quelle rythme d'aplat choisir dans l'univers de l'atelier.

Les étagères, le tabouret,

    

Rythme des pots de couleurs sur l'étagère. Travail qui rejoint une recherche vers le rendu de matière avec le geste et la couleur.

  

Le rythme de la peinture de gauche a évoqué un paysage qui a donné la peinture de droite. Ces deux peintures après séchage seront reprises la semaine prochaine.

  

Les planches et les chevalets. Pastel sur gouache

 

 

 

 

Projet de travail de transparence avec du calque, pour une prochaine séance.

 

Texte tiré du site du Petit Palais. 

L’exposition présente les esquisses joyeuses et colorées peintes pour décorer les murs des écoles parisiennes de 1880 à 1935. Ces esquisses conservées au Petit Palais illustrent le rôle emblématique du décor dans la mise en œuvre d'une pensée moderne appliquée à la pédagogie et à l'environnement de l'enfant.

Ces commandes faites aux artistes furent menées à l’initiative de la Ville de Paris dans un souci de « simplicité, de gaieté et de jeunesse». En 1932 le Conseil de Paris vote un crédit de 10 millions de francs pour lutter contre les effets de la crise économique en aidant la création et  l’artisanat. Les écoles embellies et modernisées ont bénéficié en priorité de ce nouvel élan. Les peintres, en accord avec l’architecture moderniste des nouveaux groupes scolaires parisiens, ont renoué avec la technique exigeante de la fresque qui connaît alors un nouvel essor.

Dans l’exposition, petits et grands, vont retrouver l’univers familier de l’école communale symboliquement représenté par les trois lieux les plus caractéristiques de la vie scolaire : le préau, la classe, la cour de récréation. Chaque espace présente des œuvres originales, une documentation photographique et des installations ludiques multi sensorielles.

 Commissaires :

Isabelle COLLET, Conservateur en chef
Fabienne COUSIN, Responsable du service éducatif et culturel du Petit Palais
Marie MONFORT, Conservateur du patrimoine
Marc VERDURE, Conservateur du patrimoine

Exposition - Novembre 2013

Pour cette nouvelle exposition de l'Atelier Grenelle, une trentaine d'élèves ont participé en nous apportant leurs réalisations modelages, peintures et dessins. Cela nous a permis de présenter le travail des débutants comme des confirmés. 

 

Tous ces petits personnages happent mon attention lors de mes déambulations dans les musées. depuis des années. Ce sont des masques, des sculptures, des reliquaires, des statuettes commémoratives... Je suis touchée par une expression, un regard, une inclinaison de la tête, une histoire qu’ils me racontent. Par leur humanité.

 

Je m’arrête. Je les dessine tels qu’ils m’apparaissent, à moi. Je fais leur portrait. J’aime leurs blessures et leurs réparations. Et tous ces matériaux de bric et de broc.

C.F.

 

 

 

Lever l’encre

 

 

 

Pour commenter l’évolution de leur travail, les artistes disent souvent qu’ils «abordent» un nouveau thème, une technique inconnue, une expérience formelle inédite.

 

Aborder.... Pourquoi cet emprunt au vocabulaire maritime ? Aborder... après avoir levé l’encre ? Hisser les vouleur ? Déchiffré les cartes et suivi le trait de côte après avoir vogué sur des lignes d’horizon ?

 

 

 

Maud Livrozet a longtemps été une navigatrice dimensionnelle, familière du rapprochement des extrêmes : à tribord, l’infiniment vaste des territoires vus de l’espace, à bâbord l’infiniment petit des cellules vivantes et des matériaux observés au microscope. Et au milieu la ressemblance des formes, l’entrelacement dimensionnel.

 

Mais aujourd’hui, cette aventurière se propose d’explorer tout bonnement la mutation fusionnelle et organique de ces extrêmes. Sur la carte d’une île, elle identifier derrière les écueils d’une plage les ecailles d’un monstre marin ; sous les falaises à ic, les pinces massives d’un tourteau ; sous la dentelle des récifs, les échancrures d’une algue des hauts fonds ; et derrière l’entrelacs des sentiers côtiers, les moustaches d’une crevette.

 

Reconnaître (encore un terme marin !) ces rivages avec un tel filtre du regard conduit déjà à capturer des formes nouvelles dans les filets de son dessin. Et puis il y a les cartes. Une passion dévorante. Ne parlez jamais équipement GPS à Maud, elle vous incendiera, vous et votre voiture. Quoi, chercher les chemins de sa vie ailleurs que sur des cartes ? Impensable horreur. En revanche, si vous voulez un jour lui faire un cadeau : une carte routière, marine ou randonneuse fera merveille. Les cartes lui racontent bien plus que la réalité d’un terrain ; Maud y voit d’authentiques expéditions graphiques. Des trous d’ombres, des bulles d’air, des échelles à référence variable. Et aussi : nuages, mousse, moisissure, rouille, enfouissement, saillie, carapace. Sous son regard, l’organisation géographique (côte, fleuve, ville, quartier, rues) se dissout dans les métaphores du vivant.

 

 

 

Tous ces territoires vierges, à la fois fictifs et organiques, familliers et inconnus, Maud les a conquis en notre nom avec ses crayons, ses rouleaux de cartes, son ciseau espiègle et son amour des êtres vivants.

 

Cet univers visuel et singulier, si personnel, est sa découverte. Elle y a planté son drapeau pour aborder, au gré des vents qui la portent, ses archipels étranges. 

 

 

 

E.Peireira oct. 2013

 

 

 

 

 

 

une journée pour le dessin et la peinture

 

 Nous nous retrouvons dans un musée à 10h30, chacun peut apporter son matériel : petit carnet, crayons, feutres, ..... pour continuer en atelier

 

   Prochaine séance le samedi 16 Novembre.

 

Rendez-vous au Petit Palais dans l’exposition «L’école en image». à l’étage du vestiaire, prendre un ticket spécifique pour cette exposition, Fin de la séance au musée à 12h30.

 

A 14h nous nous retrouvons à l’atelier pour une réalisation personnelle à partir des découvertes du matin. 

Le matériel de l’atelier est à votre disposition : huile, gouache, encre, fusain, pastel, ..... et papier.

 

Pour la première séance nous nous sommes retrouvés le 12 octobre au Petit Palais dans la salle d’art chrétien oriental ou nous avons travaillé autour du thème « Les aplats, le traits, le modelé, quelle utilisation ?  »

              

 

 

A l’atelier, les élèves ont travaillé à partir d’une installation avec la tête d’Hermes de Praxitèle 

 

      

           

 

Dates suivantes 14 décembre, 18 janvier, nous choisirons ensembles les dates à venir. A partir de 10 inscrits je proposerai deux dates par mois.

 

Dessiner d'après réel, pourquoi ?

Dessiner d’après réel, pourquoi?

 

 

Je ne peux envisager mes cours de dessin peinture sans un travail à partir du réel.

 

Aussi je propose des ateliers de modèles vivants, des ateliers au muséum, ainsi que des séances aux musées, en particulier au Louvre.

 

Observer, prendre le temps de regarder, se faire son idée faisant fi des idées reçues.

 

Observer pour comprendre comment sont les choses, et les décrire au plus près de ce qu’elles sont dans leur définition.

 

Observer pour comprendre comment le graphisme de ce que nous avons sous les yeux nous parle dans ses rapports aux lignes, aux surfaces, aux couleurs...

 

Observer pour comprendre comment ce que nous regardons fait écho à notre histoire, à nos sentiments, à notre imaginaire.

 

Dessiner, peindre d’après réel nous amène à nous poser la question du réel que nous choisissons, des moyens que nous allons utiliser pour le décrire. 

 

Le modèle vivant nous propose une pose inscrite dans un espace, dans une ambiance qui influe sur notre perception.

Nous pouvons donc travailler la pose, la pose et ce qui l’entoure, des détails du corps, mais aussi le rythme des lignes, des surfaces, le rapport des couleurs, les vides, les pleins,ce qui donnera un regard plus abstrait. Le sujet «modèle vivant», bien présent dans notre esprit, est pour quelques temps mis en arrière-plan.

 

Au muséum face à la multitude d'éléments sous nos yeux, nous devons trier, supprimer, choisir ceux que nous allons dessiner ou peindre. 

 

Suivant notre perception du monde, nous irons plus vers un dessin documentaire, scientifique, vers un travail poétique, un travail plus abstrait. 

Les références que l’on a de peinture, de dessin, de photographie, de film, de bande dessinée, bref toutes références dans le monde des images, nourrissent notre création, nous influencent, comme la création littéraire, la musique, les arts du spectacle.

Face au réel, nous devons faire preuve d’audace, de persévérance, de liberté pour ne pas tomber dans une réalisation impersonnelle, conventionnelle.

 

Au Louvre c’est encore différent.

Face à toutes ces œuvres nous sommes devant une foule de pensées, de visions du monde. Prendre le temps d’observer des œuvres nous donne la possibilité de mieux les appréhender, de nous ouvrir à ce que nous ne connaissons pas.

 

Nous avons le plaisir de voir de belles choses, dans des lieux magiques, nous voyageons tout autour de la terre, nous percevons des modes de vie différents du notre.

 

Par exemple, une comparaison possible entre différentes œuvres sur le thème de la mère et l’enfant :

Vierges à l'enfant plus ou moins hiératique, plus ou moins humaine

Sculpture de mère allaitant surprenante pour notre perception.

 

On peut voir que le rapport entre l'enfant et sa mère est très différent suivant les œuvres.

Egypte  Amérique  Afrique

          

Renaissance

      

Moyen Age

    

 

 

 

Création du 24 mai

Un travail en continue.

Un pastel avec le cygne qu va s'envoler

Un pastel, gouache rehaussée de pastel pour nous montrer le lieu de vie du cygne.

    

A partir de dessin réalisé à partir d'une photo personnelle. Travail en cours.

 

     

     

Interprétation du " Boudha" d'Oldilon Redon 

       

 

 

Relecture - modèle vivant.

Cette semaine chaque élève avait un papier de 1mx1,20m pour réaliser un collage avec les différentes réalisations des mois passés.

Un premier tri des dessins gardés tel quel,                                                            des dessins que à jeter, et ceux utilisés pour le collage.

    

 

Partir des travaux précédents aide au démarage, porter par les réalisations choisies l'imaginaire s'enclanche et petit à petit les éléments se mettent en place.

  

Préapartion de fond, pour coller les différents éléments.

  

Démarrage avec trois dessins.

Reprise au pastel, complément avec un quatrième dessin.

    

   

Pour ces réalisations la consigne du papier de 1mx1,20m a été oubliée

Thème de la géométrie pour le premier

    

Le collage des fleurs, est le lien entre ces pastels.